Note : dans cet article j’aborde le thème du syndrome de l’autovictimisation. Si vous vous reconnaissez dans ces lignes (comme j’aurais pu également m’y reconnaître il y a quelques années et certainement encore de temps en temps) et que cela donne lieu a une prise de conscience peu confortable 🙂 Prenez le temps d’accueillir ce qui se joue en vous avec compassion. Vous êtes au bon endroit ! Bonne lecture.

Sortir de la victimisation : conseils pour cesser d’être une victime

L’autovictimisation est un phénomène psychique qui touche de nombreuses personnes et ce de manière parfois très insidieuse. Nous avons tous utilisé cette méthode au moins une fois pour nous sortir d’une situation délicate. 

  • Vous vous sentiez victime de la méchanceté de vos amis à l’école ?
  • Vous avez la sensation que votre hiérarchie vous malmène ?
  • Vous ne vous sentez pas compris ou écouté dans votre famille ou votre couple ?
  • Dans vos relations amicales vous observez des schémas répétitifs et non équilibrés ?
  • Et vous avez l’impression que vous passez votre temps à aider les autres sans avoir de retour ?

et cela vous empêche de vous épanouir ?

Chez certaines personnes, cette position de victime peut devenir un mode de vie. Assumer une surcharge de travail, rendre service alors que vous êtes fatigué.e, voilà autant de situations qui peuvent survenir lorsqu’on vit dans la victimisation en permanence. 

Alors comment se sortir de cette situation ? Pour sortir de cette situation, il est important de comprendre ce qui se joue et comment cela fonctionne et perdure. Découvrons ce qu’est l’autovicitmisation.

En quoi consiste l’autovictimisation ?

Dans notre vie, nous adoptons tous des schémas comportementaux sans même le savoir. La victimisation fait partie des comportements que l’on appelle des comportements dysfonctionnels chez l’être humain. 

Ces « schémas de comportement », se sont généralement créés à partir de nos expériences passées, nos perceptions, nos interprétations et nos souffrances. Ils nous ont été généralement inculqués durant l’enfance via la société, l’école, la famille par exemple. 

Parfois même, dans notre enfance les figures d’autorité (éducateurs, parents, enseignants, référents) ont participé à nous transmettre leurs
modèles de représentation. Les schémas positifs comme négatifs. Et cela influe sur notre image personnelle en grandissant.

 

Le mécanisme de l’autovictimisation est un mécanisme insidieux. Il trouve généralement son origine suite à un traumatisme réellement vécu, comme une violence physique, un harcèlement, la perte d’un être cher, une violence psychologique, une relation toxique, des violences sexuelles ou conjugales, etc. ou de manière héritée (en mimant ce mécanisme de défense des adultes référents dans son entourage.)

Les personnes dotées du syndrome de la victime ont donc pu vivre un évènement traumatisant lors duquel elles ont senti qu’elles n’avaient pas les ressources nécessaires pour faire face à la situation. Puis peu à peu elles ont élaboré cette stratégie de défense inconsciente. Celle-ci venant justifier leurs échecs ou leurs malheurs rendant l’extérieur (personnes ou circonstances) responsables de ce qui leur arrive.

Mais le mécanisme de l’autovictimisation peut même se développer dans certaines situations, via ce que j’appelle, la stratégie de la « contre-victime » où la personne se construit sur des croyances du type : « Je ne compte sur personne », « Je fais tout toute seule », « Je n’attends rien des autres », ou encore « J’en ai bavé dans ma vie mais je suis un.e battant.e et je suis fièr.e d’avoir affronté tout ça seul.e », « je n’ai besoin de personne ».

Mais à l’intérieur, dans le cœur, c’est un autre discours qui se joue…. La personne aurait eu envie d’avoir de l’aide ou du soutien, mais étant habituée à ne pas en avoir, elle a abandonné en ne formulant plus ses demandes par peur qu’elles ne soient pas honorées ou de ne pas être entendue, voir rejetée.

Là encore, il ne s’agit en aucun cas de poser un jugement sur ces fonctionnements, mais plutôt d’y mettre de la conscience et de la compassion.

Le saviez-vous ? 

Durant notre enfance nous sommes directement impactés par notre environnement.

Le cerveau de l’enfant de 0 à 7 ans environ n’est pas encore équipé de la faculté d’analyse. En effet, c’est entre 5 et 7 ans que le cortex préfrontal commence à murir.  Avant, ce sont les cerveaux reptilien et lymbique qui dominent. En d’autres termes, l’enfant enregistre tout ce qu’il entend comme « argent comptant » et c’est une vraie éponge.

Ainsi, lorsqu’il entend des phrases du type : « T’es nul ! », « Tu es bien comme ton père ! », « Quel maladroit ! », » T’es une grosse cochonne » il le prend au premier degré, de plein fouet.

C’est la raison pour laquelle il est important de faire attention à la manière dont nous interagissons avec les/nos enfants 🙂

Dans le cas de la victimisation, l’enfant, une fois adulte, aura une tendance inconsciente à transférer aux autres les problèmes non résolus du passé, à combler ses besoins fondamentaux inassouvis d’amour, de reconnaissance et d’attention auprès de son entourage et à valider auprès d’eux ses émotions désagréables de peur, de colère, de peine.

Ainsi, la personne tente de guérir ses blessures d’enfance en essayant d’obtenir de son entourage ce qu’elle a attendu en vain dans son enfance.

Comment reconnaître une personne qui se victimise ?

Bien que chacun développe son propre mécanisme de défense, cette stratégie de victimisation est quand même reconnaissable grâce aux signes suivants :

  • La personne se laisse facilement dominer par les autres ou par les événements extérieurs,
  • Sa vie est souvent complexe, ardue et parsemée d’événements souffrants. D’ailleurs, ces personnes ont l’impression que ce ne sont que ces problèmes qui rythment leur quotidien.
  • Elle ne se sent pas suffisamment forte et adroite pour se défendre,
  • Elle a souvent tendance a vouloir aider au risque de s’oublier elle-même,
  • Elle compte beaucoup sur  son entourage et se retrouve facilement sous l’influence des autres jusqu’à leur être soumis,
  • Elle ne sait pas identifier, écouter ou répondre adéquatement à ses propres besoins.
  • Et elle n’arrive pas à admettre ses erreurs, puisque dans son référentiel « ce n’est pas sa faute ».

Ainsi elle aura tendance à adopter un comportement manipulateur.

Les personnes qui adoptent ce mécanisme psychique manquent souvent de confiance en elles, pensent ne pas avoir les ressources ou les qualités nécessaires pour accomplir leur projet, avoir des relations harmonieuses, prendre soin de leurs besoins et être en capacité de poser des limites.

  • La posture de victime a besoin d’être reconnue pour exister. Comme elle pense ne pas savoir le faire pour elle-même, elle va chercher cette reconnaissance à l’extérieur quoiqu’il lui en coûte.
  • Finalement pris dans le mécanisme, la personne n’a plus de place pour avoir de l’empathie envers les autres, puisqu’elle a inconsciemment pris l’habitude de se focaliser sur elle-même et ses problèmes.

Pourquoi un individu joue-t-il la victime ?

La victimisation entraîne souvent une manipulation émotionnelle (parfois consciente ou inconsciente) de l’entourage. Une personne qui se victimise préfère susciter la reconnaissance même si elle est négative (pitié, colère, peine) auprès des autres.

Des études de victimologie révèlent les facteurs suivants :

Attirer l’attention ou la reconnaissance négative :

Celui ou celle qui se victimise souffre souvent d’un manque d’attention dans son enfance. Il essaie de combler cette carence en exposant ses problèmes. Pour lui, ses problèmes sont toujours plus graves que ceux des autres.

Influencer le sentiment des autres

Jouer la victime permet à certaines personnes d’avoir de l’emprise sur les autres. Il veut contrôler les sentiments et susciter la souffrance chez ses proches.

Mais pour les personnes victimes de violences conjugales, elles glissent progressivement dans un cycle infernal où elles commencent à s’accommoder des besoins de leur partenaire ou de leur conjoint violent, à se sentir fautives et enfin, à s’habituer aux violences. 

Comment prendre conscience de son statut de victime ? Se libérer de son rôle de victime ?

« Mon patron me déteste », « Mes proches profitent de ma générosité », « Je n’arriverai jamais à atteindre cet objectif à cause d’un traumatisme dans mon enfance », etc. Certes, ces phrases peuvent avoir leur part de vérité. 

Cependant, pour avancer dans la vie et atteindre ses objectifs, endosser la posture de victime dès le départ diminue vos chances. 

  1. RECONNAÎTRE – La première étape pour sortir du statut de victime consiste à reconnaître que vous êtes réellement une victime et que vous avez fait comme vous avez pu avec ce que vous aviez comme ressource à l’époque.

2. CHOISIR : aujourd’hui vous avez grandi, vous êtes adulte et vous êtes avez la possibilité de faire différemment et de changer de stratégie. Vous avez le choix de ne plus subir le mécanisme mais de vous positionner en adulte responsable. Ceci implique de prendre la responsabilité de vos échecs et de vos réussites. 

3. Avoir de la compassion pour soi lorsque le mécanisme se réactive.

  • Observez ce qui se joue dans auto-jugement,
  • Identifiez les émotions qui vous traversent,
  • Demandez-vous comment vous pourriez faire différemment.

L’auto-soin que je propose (ici prochainement)
permet de vous accompagner dans cette conscientisation.

Adopter un nouveau schéma pour se sortir de la victimisation.

  • Prendre du recul par rapport à la situation,
  • Observer de manière neutre ce qui se joue,
  • Accueillir ce qui vous traverse comme le ferait un parent bienveillant,
  • Accepter vos peines et vos colères,
  • Faire le choix de ne plus alimenter le mécanisme,
  • Changer votre perception du monde tout en s’ancrant dans la réalité,
  • Reprendre votre pouvoir avec de nouvelles ressources,
  • Apprendre à extraire l’enseignement des expériences vécues,

A présent vous savez que vous pouvez faire différemment.❤️

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Ce long travail sur soi demande une grande volonté. C’est pourquoi une aide de la part d’un professionnel est toujours la bienvenue.

Les soins énergétiques peuvent faire partie des outils pour vous accompagner à :

  • Repérer le mécanisme inconscient,
  • Comprendre sa manifestation,
  • Rompre les schémas de répétitions, (transgénérationnel),
  • Et retrouver votre souveraineté intérieure.

Souvenez-vous d’être doux avec vous ❤️

La méditation et l’ancrage seront des alliés forts utiles.
Pensez à télécharger la méditation d’ancrage en vous inscrivant
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